L’interaction courte type
Vous croisez une femme dans la rue, vous l’abordez plein d’énergie, vous lui dite qu’elle vous plait, vous vous présentez rapidement et prenez son numéro de téléphone parce que vous êtes pressé. Vous la rappellerez plus tard pour convenir d’un rendez-vous pour faire plus ample connaissance. La variante étant de lui proposer d’aller prendre un verre tout de suite pour faire connaissance.
Au moment de la prise de numéro peuvent se présenter des objections. Ce sont souvent des objections de principe, car dès lors que l’interaction a commencé, la personne habituée à ce genre de pratique sentira immédiatement s’il peut ou non arriver à la conclusion.
Avant même de parvenir à la conclusion, la femme aura émis des objections, qu’elle appuie ou non avec son langage corporel. Un exemple très simple :
Dans un premier temps elle s’arrête pour écouter ce que vous avez à dire. Dès que vous avez terminé d’expliquer que vous souhaitez faire connaissance, elle reprend sa route en déclarant qu’elle n’a pas le temps. Les raisons pour lesquelles elle repart : soit vous avez ratez la façon de faire (manque de confiance en soi), soit elle n’est pas « disponible ».
Celui où l’on parviendra à la conclusion, elle n’émettra soit aucune objection, soit une objection de forme. C’est-à-dire qu’elle pourra également dire qu’elle est pressée, mais ne repartira pas aussitôt, attendant alors que vous lui proposiez de prendre son numéro de téléphone, ou de faire quelques pas, ou de s’asseoir prendre un verre, etc…. Des alternatives sont possibles, comme celle qui dit non, mais reste malgré tout là dans le but de vous laissez contrer ses objections, parfois elle peut même repartir (jamais immédiatement). A vous de savoir combien de temps et d’énergie vous souhaitez dépenser sur cette interaction.
C’est une interaction extrêmement courte, où il est primordial de faire une très forte impression dès le départ, dégager une très grosse confiance en soi. Dans cette interaction il est également indispensable d’être en mesure de faire une synthèse très rapide des différents signaux que la femme va nous envoyer afin de ne pas perdre du temps à insister. En effet, ce type d’interaction est nerveusement assez fatigante car il faut déployer beaucoup d’énergie en peu de temps. En cas d’échec, cela prend plus de temps pour retrouver une bonne stabilité émotionnelle.
La femme « cède » sous le coup de l’émotion car vous lui avez fait une très forte impression et cela lui donne envie d’en savoir plus. Cette façon de faire est particulièrement efficace, mais ne peut être répétée un grand nombre de fois successivement.
Il s’agit d’un acte émotionnel, impulsif. Le même que celui que vous faites quand vous passez devant une vitrine et entrez acheter un objet qui vous plait vraiment énormément.
L’interaction longue
Vous abordez votre cible, de façon directe ou indirecte, et entamez une discussion avec elle de façon à éveiller son intérêt. Cette méthode présente quelques avantages, mais aussi des inconvénients.
Le principal avantage est que cette façon de procéder est moins fatigante nerveusement, il n’y a pas de débordement émotionnel, puisque l’on va emmener progressivement la femme à un choix rationnel. Il a l’air sympa, il est marrant, il est bien élevé etc…. Au moment de la conclusion la décision de la femme est principalement rationnelle et elle émet rarement des objections de forme.
Ayant fait un choix rationnel pour une décision qui est émotionnelle (l’attirance sexuelle n’est pas quelque chose de rationnelle !), il va falloir générer de nouveau des émotions pour parvenir à la revoir.
En effet, il est bien difficile de générer tout le temps des émotions fortes sur une interaction qui dure 10 minutes, à un moment ou à un autre le soufflé retombe et elle restera sur sa dernière impression. Par ailleurs, une partie du mystère de l’individu a disparu dans la mesure où elle en saura beaucoup plus qu’avec une interaction de quelques secondes.
On notera également des faux numéros plus nombreux si l’ensemble de l’interaction n’a pas été menée comme il se doit. Souhaitant se débarrasser d’un individu collant, et souhaitant éviter que celui-ci insiste, elle donne un faux numéro. L’autre méthode génère des refus plus net.
On a à faire ici à un acte rationnel. Durant toute la durée de l’interaction elle savait très bien que vous souhaitiez obtenir son numéro. Elle a eu tout le temps d’y réfléchir, de préparer ses arguments le cas échéant et de prendre une décision rationnelle. La réflexion continuera lorsque vous l’aurez quittée et elle sera en mesure de changer d’avis, en sachant désormais suffisamment pour savoir si finalement elle est intéressée, vous comparant avec les autres opportunités qu’elle a.
Dans la première façon de procéder elle a croisé rapidement un homme, elle ne sait rien de lui, se souvient à peine de son visage. Tout ce dont elle se souvient c’est que c’était soudain, incroyable et qu’elle lui a donné son numéro de téléphone. Elle est très intriguée et les femmes étant toujours extrêmement curieuses, aimant les choses très romanesques elle sera bien plus motivée pour faire connaissance avec ce type absolument incroyable. Car même si elle a d’autres opportunités, il faut absolument qu’elle en sache plus sur ce type là précisément.
Quitte à faire une interaction de longue durée, autant effectuer directement un vrai rendez-vous où il sera possible de la faire basculer sur un plan émotionnelle (l’embrasser ou la mettre dans son lit). Finalement une interaction mitigée est gourmande en temps, et assez « dangereuse » car elle fait retomber le pic émotionnel de départ et on prend le risque d’avoir de grosses difficultés pour la revoir, donc avoir investi du temps pour rien.
Je recommande donc soit une interaction très courte, soit le rendez-vous tout de suite ou éventuellement une interaction très courte, avec un rendez-vous dans la même journée un peu plus tard.