Comme le rappelle le docteur Buvat « Ces animaux, qui n’ont que peu de différences avec d’autres espèces de souris moins monogames, affichent un taux d’ocytocine très élevé. Et quand des sous-espèces de campagnoles sont moins fidèles, le taux d’ocytocine est en berne … C’est même la seule différence comportementale avec la sous-espèce voisine. »
La monogamie ne serait qu’une affaire d’hormones ? On a tendance à sous-estimer l’influence des hormones et des gènes en amour.
Une entreprise s’est même donné pour mission de former des couples sur la base de leurs compatibilités immunitaires. GenePartner, c’est son nom, analyse en effet les gènes HLA de ses clients afin de leur indiquer un partenaire compatible.
Il faut dire que le système immunitaire joue un très grand rôle dans la survie de notre progéniture, c’est lui qui nous défend des nombreuses attaques des microbes. Il semble donc logique que les gènes HLA jouent un si grand rôle en séduction.
En effet, les femmes préfèrent fortement les hommes dont les gènes HLA sont différents des leurs. Cela peut expliquer la différence de réaction d’une femme à deux approches similaires de deux hommes. Elles ne rejettent pas tellement la façon d’approcher mais des gènes qui donneront des enfants en moins bonne santé.
La conclusion? Il y a de nombreux facteurs en séduction et la biologie en est un qui est trop souvent oublié alors qu’il est fondamental. Les femmes et les hommes réagissent en fonction de critères biologiques stricts, qui ne sont pas forcément conscients.
Donc si tu te prends un vent par une femme, ce n’est pas forcément à cause d’un manque de charme, mais en raison d’un manque de compatibilité au niveau biologique.